Introduction : –Sortie des usines Lumière comparé à –Star wars (épisode IV, bande annonce)
-Les préalables :
1822 : Nicéphore Nieps invente la photographie. La notion de cadrage et d’échelle des plans est déjà fortement présente dans cet art, hérité de la peinture. Les peintres s’emparent dans un premier temps de la photographie.
1830 à 1880 : Bon nombre de jouets optiques reproduisant un mouvement cyclique de une à deux secondes sont mis au point : Le phénakistiscope, le zootrope, le praxinoscope..
-La naissance du cinéma :
1892 : Charles-Emile Reynaud projette sur écran, avec un praxinoscope de sa conception, des dessins animés qu’il a peint sur film souple.
–1892,pauvre Pierrot. Première représentation publique de l’ancêtre du dessin animé.
1891 : Sous la houlette de Thomas Edison, Laurie Dickson crée le Kinéthographe pour la prise de vue puis le Kinéthoscope pour le visionnage. Ils permettent grâce à la pellicule sensible souple de créer le premier film. Le Kinéthoscope est un coffre avec oculaire, ne permettant qu’une vision individuelle.
Décembre 1895 : Première projection publique donnée par les Frères Lumière à Paris. Les frères Lumière déposent le brevet du Cinématographe en février 1895.
–,Arrivée du train en gare de la Ciotat (les spectateurs découvrent le cinéma, face à ce train qui se dirige vers eux, ils sont pris de panique).
–,L’arroseur arrosé (un des premiers films de fiction).
Les films sont réalisés en une seule prise, en plans larges et durent, au maximum, la durée de la pellicule pouvant être chargée dans la caméra (40 à 60 secondes ).
Les premiers mouvements de caméra apparaissent dès le début du cinéma malgré les difficultés techniques, caméras très lourdes et sans viseur, pieds rudimentaires et deux tours de manivelle par seconde pour l’avance de la pellicule. Le ralenti, l’accéléré et la marche arrière datent aussi de cette époque. Tant les frères Lumière qu’Edison s’entourent d’équipes de cameramen ramenant un grand nombre de prises, parmi elles :
-1896 : Alexandre Promio tente le premier Travelling « Panorama Lumière », sur une gondole à Venise, pour les Lumière.
–Panorama du grand canal vue d’un bateau
-1900 : James White effectue les premiers panoramiques, pour le compte d’Edison, sur l’entrée de l’Exposition Universelle et la Tour Eiffel.
-Succession de scènes et premiers trucages :
1896 : Georges Méliès réalise un grand nombre de courts métrages. Il est considéré comme le père du truquage, malgré le fait que l’arrêt caméra ait déjà été utilisé par l’équipe d’Edison en 1895 dans l’exécution de Mary reine des Écossais, c’est Méliès qui sut le décliner sous toute ses formes, y ajoutant la surimpression et les caches.
–1896,Le Manoir du diable apparition/disparition par arrêt et redémarrage de la caméra.
–1901,L’homme à la tête en caoutchouc surimpression en ré-exposant le film.
–1901,Barbe bleu (scène de la clef) essai du premier gros plan sans changer le cadre.
–1902,Le voyage dans la lune premier film de science-fiction.
Ses films sont une succession de « tableaux » en plans larges, tels des actes théâtraux. C’est le premier à mettre bout à bout des successions de scènes.
-Les débuts du cinéma narratif : (Ecole de Brighton)
1897 : George Albert Smith expérimente les premiers découpages et plans subjectifs.
–1900,Grandma’s Reading Glass.Le plan maître est tournée en plan américain avec insertion de gros plans qui représentent le regard de l’enfant à travers la loupe. Il s’attire, par ces cadrage, la critique des spectateurs ne supportant pas les corps coupés.
1900 : Jams Williamson introduit le champ/contre-champ et l’ellipse spatiale –1901,Fire .
Le film –life of an american fireman d’Edwin Stanton Porter,1903 montre la difficulté de représenter deux actions simultanées à cette époque.
1908 : David Wark Griffith s’affranchit de la représentation théâtrale du cinéma. Il est considéré comme le fondateur du découpage et montage narratif hollywoodien classique. Dés le début, dans les aventures de Dollie, 1908, il exploite le montage alterné et inaugure le montage parallèle, Libraire en un temps, cette forme de montage lui est inspiré par la technique romanesque. A ses détracteurs il répondra : « Dickens n’écrit-il pas ainsi ? »
–1915,La naissance d’une nation (le meurtre de Lincoln). Premier long-métrage.
Le découpage devient un arrangement évolutif de plans représentant différents points de vues et variant les échelles, du plan d’ensemble au gros plan. Le montage est au service de l’intensité dramatique du récit.
-Le cinéma, art populaire :
1910 à 1920 : Cette décennie voit s’affirmer les premières stars aux États-Unis : Charlie Chaplin, Buster Keaton, Harold Lloyd, Stan Laurel, Oliver Hardy, etc
–1923,Monte là-dessus avec Harold Lloyd
-Naissance du cinéma expressif :
1918 : Des réalisateurs Russes, notamment Lev Koulechov, théorisent les raccords et cherchent de nouveaux modèles de montages leur permettant de s’émanciper du cinéma hollywoodien. C’est le début du montage attractif.
–1925,Le cuirassé Potemkine (scène des escaliers), Sergueï Eisenstein
Le découpage n’est plus au service de la narration, mais au service des sentiments qu’il peut produire chez le spectateur, le raccord n’a plus l’obligation d’être discret, il peut même, au contraire, produire le malaise, voir même le choc entre les images.
Cette tendance d’émancipation vis à vis d’Hollywood se développe aussi dans de nombreux pays d’Europe, « l’expressionnisme » allemand, « l’avant-garde » en France.
-Le cinéma devient parlant :
1927 : « Le Chanteur de Jazz », réalisé par l’américain Alan Crosland, est considéré comme le premier film parlant du cinéma. Il comporte plusieurs scènes chantées et quelques dialogues. Mais de nombreux problèmes techniques se posent encore, accompagnés d’une réticence des acteurs et metteurs en scène. (cinéma « talkie »)
–1936,Les temps modernes, Charlie Chaplin (scène du cabaret).
Pour certains réalisateurs, tel Alfred Hitchcock, ce sera le début de la percée, le son lui permettant de donner toute l’ampleur à son suspens.
-1929 Blackmail (Chantage) d’ Alfred Hitchcock est tourné en muet,
–Blackmail en muet 1929 (scène du meurtre) puis repris en sonor
–Blackmail en parlant 1929 (scène du meurtre)
Beaucoup d’acteurs célèbres disparaîtront avec l’arrivée du cinéma parlant à cause de leurs voix.
–Blackmail, les essais avec Anny Ondra (essais voix)
-Le cinéma prend des couleurs :
1935 : –Becky Sharp de Rouben Mamoulian est considéré comme le premier long-métrage en prise de vues réelles en couleur trichromie (Technicolor). (la propagande allemande a exploité la couleur aux alentours de 1935 (Agfacolor), mais ces films ont étés confisqués après guerre et n’ont réapparus qu’après la chute du mur de Berlin. D’autre part, il y eu des essais de films en couleur bichrome dès 1902.)
-Le cinéma moderne :
1950 : Roger Cuvellier met au point le premier zoom pour le compte de l’entreprise Som Berthiot. Avec l’évolution de la pellicule, l’allègement des cameras et, depuis 1920, l’apparition des chariots de travelling et plateaux orientables, les tournages quittent de plus en plus les studios pour les décors naturels. Ces avancées techniques contribuèrent à la naissance de « la nouvelle vague » du cinéma français (1960).
–1971, Mort à Venise Luchino Visconti (bande annonce)
1960 : Naissance de la vidéo dans un premier temps uniquement à destination des professionnels. (1967, première émission TV en couleur en France.)
1965 : L’arrivée du super8, et en 1980, de la vidéo amateur, démocratisant la prise de vue cinématographique et remettent en cause quelques règles du cinéma. Une séquence tournée comme un amateur devient plus crédible aux yeux du public.
–1998,soldat Ryan (scène du débarquement) comparé à –1944,Bataille de Normandie (scène du débarquement à Omaha Beach)
1972 : L es premiers pas de la vidéo numérique
–1980,Tango de Zbigniew Rybczynski est une des premières vidéos utilisant l’incrustation sur fond bleu, marquant aussi le début de la « réalité augmentée » (*A voir aussi : Débarquement de Normandie à 3 personnes)
1976 : Les premières images en 3 D réalisées par ordinateur
–World’s first 3D animation in a movie 1976
1982 : « TRON » de Steven Lisberger : Premier film intégrant des séquences retravaillées ou conçues par ordinateur. –De Tron à Avatar (Images de synthèse)
2001 : « Final Fantasy » inaugure la mise en scène d’acteurs de synthèses réalistes.
–2002,Simone de Andrew Niccol ( bande annonce)
….A suivre !…..