À notre niveau, dans certaines interventions, il nous arrive de faire faire le story-board sous forme de photos, ce qui permet le repérage des lieux, du jeu d’acteur et de la futur position de la caméra.
Le story-board reprend point par point le découpage technique, il peut être fait directement après le synopsis, à la place du découpage technique.
Selon la rigueur avec la quelle le story-board a été fait, il peut être réinterprété au cours du tournage, mais attention, un film dans son cheminement et ses raccords est un véritable château de carte, un plan rajouté ou supprimé peut facilement ne pas se raccorder au plan suivant ou précédent et nécessite souvent une réécriture de plusieurs plans en amont ou/et en aval.
Un exemplaire du story-board sera remis aux monteurs afin qu’ils puissent suivre l’ordre du film et respecter les raccords et la post-production (calage des sons, de la musique, bruitages, sous-titrages, effets et retouches d’images éventuels ).
! Une autre façon de tourner un film consiste à se passer d’un story-board précis et à tourner chaque plan plusieurs fois à des échelles différentes et à des angles différents (règle des 30°) et à essayer de raccorder le tout au montage. Si elle a un intérêt évident lors de reportages, elle reste très aléatoire lors de tournage de fictions et engendre une perte de temps notoire au tournage et au montage, sans garantie d’un bon résultat. !